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Interview Foot : Valérie PEREZ

Du journalisme sportif aux reportages de guerre

Productrice, Rédactrice en chef de la chaîne internationale I24 News et Écrivaine, Valérie Perez Ennouchi a étudié aux USA, avant d’animer à ses débuts, des émissions autour du ballon rond. Au micro de KissCity Mag, la journaliste revient sur ses années foot et son actualité littéraire, dans une interview à thème : « Carton Rose » !

 Par Estelle GUEÏ

Vendredi 12 Décembre 2025

 

 

Tout comme dans le FOOT, votre CARRIÈRE est INTERNATIONALE et plurielle. Racontez-nous brièvement votre parcours pour les personnes qui ne vous connaissent pas encore ? 

J’ai fait mes études aux États-Unis avant de revenir ensuite en France. Très rapidement j’ai travaillé à la télé, et comme je parlais couramment l’anglais, j’interviewais des personnalités internationales pour Nostalgie. 

Très vite j’ai été débauchée par Canal+ à la grande période de Thierry Gilardi, qui m’a appris le métier. 

Un homme à la très grande capacité de travail, féru de foot et de rugby. Il ne ratait rien. Il m’a amenée vers cette rigueur, car le foot est un sport rigoureux, qui nécessite de disposer d’une grande culture sportive. Il faut en plus aller très vite sur un terrain, connaître les noms des joueurs, les techniques utilisées, etc. 

 

Valérie Perez a été la première femme journaliste a présenter une émission consacrée au foot en France, avant Estelle Denis !

 

Comment êtes-vous devenue la première présentatrice TV à présenter des ÉMISSIONS FOOT sur OL TV ?

Lorsque j’étais à Canal +, la chaîne I-Télé se montait, l’ancêtre de C News. Donc j’ai commencé par le foot, avec une émission tous les soirs à 20h, et ensuite, à la fin des matchs tous les consultants Canal+ s’exprimaient sur le plateau après avoir fait le tour des stades. C’était incroyable ! 

Puis, il y a eu l’expérience OL TV, la télé lyonnaise fondée par Jean-Michel Aulas. J’étais la première présentatrice d’OL TV.

Jean-Michel était très précurseur parce qu’il voulait une émission présentée par une femme avant Stade 2, présentée par Estelle Denis. On avait plusieurs émissions avec des zooms sur les joueurs, sur les résultats, les coulisses. Jean-Michel Aulas était hyper avant-gardiste, une véritable émission de terrain. A nouveau j’ai été débauchée par Charles Biétry qui m’a engagée pour travailler avec France 2 pour animer l’émission Stade 2 où officiait Gérard Holtz, je suis donc arrivée dans la grande maison, le bateau amiral France Télévision d’abord comme Responsable de la revue football à Stade 2, puis l’émission Foot 3 pendant 3 saisons sur France 3, une émission en prime time pendant que PPDA présentait le journal de 20h sur TF1 c’était un grand challenge.  

 

En plus du BALLON ROND, vous êtes aussi supportrice de la petite balle jaune ? 

J’ai eu la chance de présenter aussi le tournoi de tennis Roland-Garros, pour France Télévision, La Terrasse de Roland Garros. J’ai aussi présenté plusieurs Jeux Olympiques. Ensuite un Président de club de foot m’a dit : « Écoute, est-ce que tu veux travailler à l’UCPF (L’Union des clubs professionnels de football) on a besoin d’une Directrice de communication ? » C’est vrai que la proposition m’a tout de suite intéressée, car en tant que journaliste, la communication est un moyen d’aborder sous un autre angle l’information. Par exemple, j’ai eu la chance d’acquérir des choses qu’aucun journaliste n’a pu apprendre les subtilités juridiques des contrats des joueurs, le fonctionnement d’un club, comment faire un transfert, la relation avec les agents, etc. J’ai mis le nez dans les dossiers juridiques avec un Monsieur qui est maintenant Président de la Ligue de Football, Philippe DIALLO, quelqu’un de merveilleux. Grâce à lui j’ai aussi compris et appris beaucoup de choses. 

 

Extrait d’une coupure de presse présentant le parcours de la journaliste Valérie Perez

 

 

Vous avez notamment raccroché les CRAMPONS pour vous reconvertir dans le reportage de guerre. Pourquoi ce changement de cap ? 

Ensuite j’ai eu envie de vivre des aventures journalistiques liées au conflit de la guerre au Moyen-Orient. Donc je suis partie en Israël pour me faire ma propre idée du conflit et y trouver mes propres réponses. Savoir ce qui se passait sur place. 40 Documentaires ont été réalisés en Israël. J’ai exploré ainsi les territoires méconnus comme les yeshīvōts (une école talmudique supérieure), dans les villes mixtes. Je suis partie avec mon équipe de tournage : la productrice, 2 caméramen, un preneur de son, une assistante, un historien…

On était quand même une petite dizaine pour produire cette quarantaine de documentaires dans les environs d’Israël, en Jordanie.

Les documentaires sont actuellement diffusés sur I 24 News. Pendant 9 ans j’étais Rédactrice en chef à la rédaction d’I24 News. J’y présentais aussi bien des émissions matinales Good Morning, des émission société et d’histoire également. C’est ainsi que j’ai rencontré la fille d’un agent du Mossad, Eli Cohen, qui a inspiré la série Netflix, The Spy. Sa fille n’était pas satisfaite du rendu même si Sacha Baron Cohen est un excellent acteur. Suite à cette émission une grande amitié s’est nouée, on a même sorti un livre ensemble, après mon 1er livre, Destins de Femmes. 

 

Valérie Perez est très engagée pour la cause des femmes

 

Vous jouez en LIGUE 1 puisque votre ouvrage Destins de Femmes a remporté le prix Edgar-Faure au Sénat ?

Ce livre a été écrit dans un format assez particulier, qui n’existait pas vraiment en France. J’ai commencé à l’écrire en Israël. Il m’a fallu 10 ans pour collecter les témoignages. Il se lit en 2 parties. La 1ère partie présente l’évolution des droits des femmes depuis l’Antiquité sur une centaine de pages. Ensuite, la seconde partie est consacrée aux témoignages. Apparemment, ce format était très peu commun. Assez exclusif. Ce qui explique son succès auprès des lecteurs, notamment du Sénat qui m’a contactée pour concourir dans le cadre du Prix Edgar-Faure. 

 

Valérie Perez a remporté le Prix Edgar-Faure au Sénat pour son livre « Destins de Femmes »

 

Votre livre « Destins de Femmes » narre les combats, les victoires, les échecs de femmes que vous avez pris le temps de rencontrer en une décennie à travers le monde. Une RÉUSSITE COLLECTIVE ?

Tous les témoignages ont été écrits comme des reportages réalisés pour être diffusés à la télé. Autant dire qu’il y a du mouvement ! Les témoignages sont écrits à la première personne du singulier pour apporter plus d’émotion au narratif et à la tonalité de l’histoire vécue. Le livre a été réédité deux fois de suite. Il est en rupture de stocks aux éditions Ramsay.C’est une belle victoire, puisque ces femmes anonymes ont aussi été valorisées au théâtre des Champs-Élysées. Quelle émotion d’entendre l’histoire de cette Thaïlandaise qui a dû donner à l’adoption son enfant par la voix d’Emmanuelle Béart…Ces femmes invisibilisées ont soudainement existé aux yeux du public et des médias. Cette expérience m’a donné la force de continuer d’écrire !

 

C’est lors de ses voyages, que la journaliste Valérie Perez réalise ses plus belles rencontres, immortalisées dans ses reportages TV

 

Vous assumez votre POSITION EN DÉFENSE pour l’égalité professionnelle entre les genres. Quelle est votre vision de la place actuelle de la femme dans la société européenne ? 

La femme est en train d’évoluer. Malgré les disparités de salaires, les femmes doivent beaucoup plus travailler et prouver leur valeur. Il y a de plus en plus de femmes qui ne veulent pas d’enfants et qui le vivent très bien car c’est leur choix. Seulement, les femmes qui décident d’avoir un enfant sont obligées de poser des arrêts de travail, de porter leur enfant pendant 9 mois. C’est beaucoup d’engagement et de responsabilités. Ceci dit, on est sur une bonne dynamique dans notre société. En revanche, à chaque fois qu’il y a un problème sociétal ou économique, ça tombe sur les femmes. Par exemple, on l’a vu aux USA avec le recul du droit à l’avortement par exemple. Alors que des femmes sont descendues dans la rue, se sont battues pour qu’aujourd’hui nous ayons des droits comme ouvrir un compte bancaire, voter, avoir le droit de travailler, d’exercer un travail d’homme. 

Certaines femmes ont même perdu la vie, comme Olympe de Gouges, la mère du féminisme. Plus proches de nous, en Iran ou en Afghanistan, les femmes n’ont pas de liberté. Tout cela montre qu’on doit être vigilante. Il ne faut pas lâcher car l’histoire peut se répéter. C’est d’ailleurs pour cela que sur ma chaîne, j’invite souvent des femmes iraniennes pour les soutenir dans leur combat l’égalité des sexes

 

Le foot c’est un JEU DE TÊTE ET DE JAMBES, qui se conjugue aussi bien au masculin qu’au féminin. Quid du Féminisme Positif ? Est-il opposé au néo-féminisme ? 

Aujourd’hui on a eu par exemple les Néo-féministes qui sont arrivées après #metoo et #balancetonporc, c’est un féminisme de dénonciationDes femmes qui ont subi des violences sexuelles, et qui disent haut et fort ce qu’elles ont subi. Cela a contribué à éveiller les consciences sur la question du consentement et la réalité du viol. Pour moi, le féminisme positif est une manière de transformer les injustices en une forme d’énergie moteur d’unité. Car en réalité, il existe beaucoup d’hommes qui sont féministes et qui n’osent pas en parler, car ils ne se sentent pas légitimes. Au contraire, le féminisme positif englobe aussi bien les femmes que les hommes. C’est un féminisme de lien. Car tous les hommes ont des sœurs, des filles, des mères, des épouses.

 

Quelle est LA VICTOIRE écrasante dont vous êtes la plus fière ? 

C’est une question étonnante qui m’inspire beaucoup d’interrogations…Ma victoire la plus écrasante est d’avoir élevé mes enfants malgré toutes les difficultés de vie de femme. Il n’existe pas de mode d’emploi pour élever ses enfants car ils sont tous différents. L’un est de profil scientifique, l’autre de sensibilité artistique. C’est extrêmement difficile parfois car je me demande comment les rendre libres ? Vertueux ? Heureux ? Je me suis posé plus de questions liées à l’éducation de mes enfants que pour ma propre carrière, où j’ai agi de façon plus intuitive. Je suis fière qu’aujourd’hui ils aient trouvé leurs chemins, tout en appliquant les valeurs que j’ai su leur transmettre dès leur arrivée au monde. A savoir, la solidarité, l’amour, l’entraide. Des valeurs qu’on retrouve aussi dans le football d’ailleurs ! 

 

Quelles sont LES VALEURS du football selon vous Valérie ? 

Passer la balle. Être attentif à l’autre. Jouer collectif. Vouloir marquer un but. Toutes ces valeurs clés du foot s’appliquent aussi dans la vie de tous les jours ! On ne devient pas Champion du Monde, sans incarner ces valeurs…

 

Au quotidien Valérie Perez partage les valeurs du foot : jouer collectif, solidarité, créativité et pugnacité

 

Vous êtes une ENFANT DE LA BALLE puisque vous êtes la fille de Félix Taillet, ancien collaborateur de Francis Borelli, Président du Paris Saint Germain, entre 1978 et 1991. C’est au Parc des Princes que votre vocation pour le football est née. En tant que femme, comment vous êtes-vous imposée, dans un milieu dominé par les hommes ? 

Il y a eu beaucoup de difficultés, cela n’a pas été simple. En réalité, on ne s’impose pas. Le fait de provenir d’une famille qui respire, qui vit football, apporte forcément une légitimité quand on arrive dans ce milieu. Quand on vous voit arriver dans le service des Sport de France 2, que vous avez la trentaine, les cheveux blonds, et que vous débarquez de Canal+, on se dit : «Mais qu’est-ce qu’elle nous veut celle-là ?» (Rires). En réalité, comme mon visage leur était familier depuis toute petite, cela m’a un peu ouvert plus facilement les portes avec les entraîneurs, les joueurs, les directeurs sportifs, etc. 

 

Valérie Perez est la fille de Félix Taillet, ancien collaborateur de Francis Borelli, Président du Paris Saint Germain, entre 1978 et 1991

 

Dans le foot, quelle est votre plus belle ANECDOTE ? 

Ma rencontre avec un joueur que j’adore : David Beckham ! Je l’avais vu quand il jouait en Italie. En 2013 il a signé au PSG, à l’âge de 37 ans. Carlo Ancelotti l’avait fait venir. Beckham y a joué pendant 5 mois. Le mec est arrivé, il a dit : « Moi je ne veux pas de salaire ! » 

A ce moment-là, son salaire était de 800.000 euros par moisDavid Beckham a tout donné à des associations caritatives. Notamment au Paris-Saint-Germain, qui s’occupe des enfants malades et hospitalisés. 

J’ai vraiment adoré cette belle histoire. Cette générosité. En plus, à cette période-là, le PSG remporte aussi le Championnat, puis dans la foulée Beckham annonce l’arrêt de sa carrière professionnelle au Parc des Princes. Que d’émotions ! Ce sont des histoires dans le foot qui marquent…Et des histoires comme cela il y en a plein ! J’adore partager de belles histoires.  

 

Comme en témoigne Valérie Perez, David Beckham joua pendant 5 mois au PSG, où il refusa d’être payé, par éthique et humanisme

 

Quelle figure du FOOTBALL FÉMININ vous a inspirée enfant ? 

Enfant, il n’existait pas encore de figures du foot féminin. Je me rappelle avoir été élue représentante du football féminin à l’époque où Elisabeth Loisel, était la première femme Sélectionneure de l’Équipe de France. Une des premières Internationales françaises, Capitaine de l’équipe de France dans les années 80’s, puis Sélectionneuse des Bleues. 

Pour moi cette femme incarne vraiment la cause et la rigueur de femmes qui ont dû se battre s’imposer pour avoir le droit de jouer. 

Elle m’a marquée par sa résilience et sa phrase : « On pouvait arriver sur un terrain de fortune, mais on jouait avec le cœur ». Je suis toujours en contact avec elle, elle a adopté une petite Tahitienne. 

 

Elisabeth Loisel, la première femme Sélectionneure de l’Équipe de France

 

LE TERRAIN de Ligue 1 (un mauvais terrain dixit) qui vous reste en travers de la gorge ? 

Dans le Nord de la France, il existe beaucoup de problèmes climatiques. Si je me souviens bien, il s’agissait d’un match Lens-Bordeaux en 2010. Il avait tellement neigé et gelé, que le terrain était impraticable. C’était même plus un terrain, c’était comme de la pierre. Il faisait très froid, les températures étaient négatives. Je me souviens d’une phrase d’Aliou Diarra qui était le Capitaine des Girondins de Bordeaux : « On n’a plus glissé que driblé pendant ce match ! » 

C’était le plus mauvais terrain de Ligue 1 que j’avais vu de toute ma vie (rires). 

 

Au contraire, une PASSE DÉCISIVE qui vous a aidée dans votre carrière ? 

Je vais peut-être vous surprendre Estelle (vous avez le même prénom que ma sœur-rires), mais je pense que la passe décisive c’est celle que je me suis faite à moi-même, ValérieLe jour où je me suis dit qu’il fallait plus que j’aie peur. Le jour où je me suis dit que je devais avoir confiance en moi. Où je me suis dit qu’il fallait vraiment que j’arrête de douter. A partir de ce moment-là, j’ai vraiment envisagé la vie autrement.

Je suis devenue profondément libre, plus sûre de moi.C’est vrai que parfois la passe décisive est celle que l’on se fait à soi-même. 

 

Votre TRANSFERT le plus improbable ? 

Quand j’ai osé monter ma chaîne Youtube, parce que c’était un nouveau challenge. Car lorsque vous arrivez dans une rédaction, vous avez toute une structure qui vous accompagne, alors que lorsque vous créez votre propre chaîne, il faut monter sa propre équipe, investir, être bien entourée, trouver les lieux de tournages, sélectionner les invités, rédiger les interviews…

Cela fut le transfert le plus improbable, car je n’avais pas réalisé le travail que nécessitait la création d’une chaîne YouTube. 

Auparavant je travaillais dans des chaînes incroyables…Aussi monter sa propre chaîne YouTube, est un vrai projet d’entrepreneuriat, vous ne savez pas quand ce projet portera ses fruits. Je rentrais dans un terrain inconnu, je me suis mise en danger. Aujourd’hui j’ai 300.000 abonnés sur la chaîne Youtube. C’est incroyable ! En plus, grâce aux réseaux sociaux, on peut être vu partout, aux 4 coins du monde, l’information est instantanément partagée. 

 

Sur sa chaîne youtube Destins de Femmes, Valérie Perez comptabilise 300 000 abonnés !

 

CARTON ROUGE pour ? 

L’antisémitisme me vient en premier plan, le fait d’être vigilant car l’histoire peut toujours se répéter. Aujourd’hui on ne devrait pas avoir besoin de rappeler que vous êtes chez vous en France. De plus, prendre des contre-vérités non vérifiées cela divise les français. 

La France est avant tout l’universalisme, l’humanisme et la République. 

Donc toutes les personnes qui ravivent la haine pour moi c’est carton rouge. La première femme Présidente de l’Assemblée nationale est Juive, Yaël Braun-Pivet essaye de faire passer des lois pour que la France soit meilleure. Cette femme incarne la sérénité dans la tempête. 

 

Si vous deviez réaliser une FEUILLE DE MATCH de Ligue 1, quel serait votre Onze au féminin ?

Dans les buts Simone Veil, pour son courage. Ce qu’elle représente. Elle a une vie de résilience incroyable. Pour les attaquantes, je mettrais Amélie Mauresmo, pour sa justesse et son côté pionnière dans le tennis mondial, c’est un modèle d’émancipation et de liberté. L’actrice Marion Cotillard pour son élégance. Et aussi Leïla Bekhti. Elle a beaucoup d’intensité et d’émotion. 

 

On passe aux MILLIEUX DE TERRAIN ? 

Je sélectionnerai Roselyne Bachelot, car c’est une femme politique passionnée. Elle affronte la critique avec beaucoup de panache, c’est une vraie boxeuse. Sophie Marceau et en 3ème Delphine Arnault, modèle de réussite et d’intelligence. 

 

Nous avons oubliéLA DÉFENSE !

On n’a pas fini la feuille de match (rires). Une autre que je trouve très courageuse aussi, Charlotte Gainsbourg. J’aime ses silences et sa sincérité. Yaël Braun-Pivet, première femme à présider l’Assemblée Nationale. Elle a beaucoup de cœur. Ses discours sont très humanistes et universalistes. Je rajouterai également Catherine Deneuve. Je trouve qu’elle a l’autorité du regard. Peut-être dû au drame qu’elle a vécu avec la perte de sa sœur…Elle incarne le chic et l’élégance à la française. Quand on la regarde, on ressent cette présence rassurante. 

 

C’est bientôt le MERCATO D’HIVER. Votre actualité est riche. Quels sont vos prochains défis, projets ? 

En réalité, le défi est tous les jours pour moi, et pas seulement en période de mercato! 

Continuer de donner du sens à ce que je fais. Continuer de donner la parole aux femmes et aux hommes à travers mes livres Destins de Femmes, dont le second volet sort chez Fayard. Étendre Destin de Femmes à l’international. Continuer de réaliser des documentaires sur le terrain. 

Et puis surtout, continuer à libérer les voix, car c’est une mission, une cause sociétale. C’est le projet d’une vie ! 

 

 

 

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