
Interview 3/3 : Stéphane Seban, Créateur du Salon du Mariage Paris
Après avoir découvert les métiers de wedding-planners et d’Officiants pour les cérémonies de mariages laïques, nous retrouvons le fondateur du Salon du Mariage Paris Expo Porte de Versailles, Stéphane SEBAN, pour le dernier volet de la Saga de l’Été. Dans cette 3ème partie, la baisse de natalité, le masculinisme, le célibat, les apps de rencontres et l’événementiel seront abordés, sans langue de bois !
Par Estelle GUEÏ
Mercredi 13 Août 2025
Stéphane
SEBAN
Organisateur du Salon du Mariage à Paris &
à Nice, depuis 25 ans
La Saga de l’Été ☀️:
(Partie 3/3)
Dans ce dernier volet de la Saga Entrepreneuriale de l’été, nous retrouvons le Serial entrepreneur, inspiré par la culture américaine, précurseur dans les métiers de l’édition et de l’événementiel, Stéphane SEBAN. A coups d’observations, d’analyses empiriques et d’audace, Stéphane s’est forgé un nom, une réputation dans l’univers du mariage. Cette année c’est plus de 300 exposants et 40 000 visiteurs qui seront attendus au Paris Expo Porte de Versailles, les 13 et 14 Septembre 2025. Un week-end sous le signe de l’amour et de la célébration, que vous soyez en couple, en solo, entre amis ou en famille ! Le média KissCityMag.Com est partenaire de la nouvelle édition du Salon du Mariage Paris Expo Porte de Versailles. Sur la plateforme et sur l’ensemble des réseaux sociaux, nous vous partagerons des vidéos, articles, reportages, interviews et moments forts de ce rendez-vous incontournable de la rentrée !
INTERVIEW
Bonjour Stéphane, que retenez-vous de votre transition professionnelle, entre vos métiers liés à l’édition du magazine « Marions-Nous ! » à l’évènementiel, avec le Salon du Mariage Paris Expo ?
Finalement, organiser un salon est aussi un autre type de média. Lorsque j’ai créé le magazine « Marions-Nous ! » en novembre 1996, le type de canal était plutôt orienté one to everyone. C’est-à-dire des journalistes ou « sachants », vers des lecteurs ou auditeurs. Or, le Salon du mariage Paris Expo est aussi un canal de diffusion, encore plus participatif, puisque celui-ci se décline comme un média à part entière sur les réseaux sociaux. Quelque part, je suis toujours un homme de médias (rires).

L’événementiel est un média physique complémentaire du digital, vecteur de rencontres et de business
Quelle est votre vision de l’événementiel ?
Selon moi, l’évènementiel est un média qui va perdurer et se développer, car plus on virtualise, plus l’être humain a besoin de physique.
Par exemple, les festivals boostent les ventes de téléchargements et génèrent des revenus avec les entrées. Cela me fait penser d’ailleurs à une anecdote, car j’ai beaucoup d’amis dans la musique. Avant le digital, certains vendaient énormément de disques, certains étaient disques de platine ou disques d’or. Lorsque la numérisation et la virtualisation de la musique sont apparues, beaucoup de chanteurs ont craint cette révolution en dépit de leurs audiences. Car du jour au lendemain, le business model des maisons de disques et des labels, qui consistait à vendre des disques ou des CD ne fonctionnait plus, puisque l’auditeur pouvait écouter gratuitement les chansons.
Comment rebondir lorsqu’un business model ne fonctionne plus alors ?
Certains artistes se sont interrogés : « Comment je vais continuer à créer de la musique, si je ne suis plus rémunéré pour ça ? » A l’époque, Dany Brillant qui est un ami, avait reçu à 3 reprises le Disque de Platine. Inquiet pour la suite de sa carrière, il se demandait : « Je ne sais pas ce que je vais faire ? » Alors, avec optimisme, je lui ai répondu : « Regarde Dany, c’est très simple. Je viens de faire un salon et je me suis rendu compte que plus on se dirige vers la tendance Internet, qui est indispensable, plus les gens ont plaisir à se retrouver dans les salons. Est-ce que toi, par exemple, tu ne reprendrais pas tout simplement là où tu as commencé ? »

Le chanteur Dany Brillant est encore plus proche de son public grâce aux concerts
Pour la petite histoire,Dany Brillant, avait fait ses premiers pas d’artiste dans une toute petite salle, qui existe toujours, appelée Les Trois Maillet, en bas de Saint-Michel, dans une rue piétonne du XVI ème siècle. Une sorte de petite cave pouvant contenir une cinquantaine de personnes. J’ai alors rajouté : « C’est là où je t’ai connu Danny. Là où tout a commencé. Là où tu as vécu les plus belles expériences avec ton public puisque tu avais leur feedback directement ! Tandis que maintenant, tu ne fais plus de concert, tu ne sors que des disques. Et si tu te remettais à faire des concerts ??? »
Aujourd’hui, Dany réalise plus de 100 concerts par an, ce qui est énorme ! Et sur scène, il tente même de nouvelles chansons et il voit directement comment le public réagit. Ensuite il retravaille la chanson ou il la propose telle quelle, car il a remarqué qu’elle fonctionnait.
Le réel, le monde physique, comporte de nombreux avantages qu’il ne faut pas sous-estimer.
C’est exactement la même chose pour l’organisation de salons ou d’autres événements. L’événementiel va continuer à se développer, tout comme les festivals. Regardez les chiffres records du Hellfest, devenu depuis 2006, le 1er festival de métal français d’Europe, à Clisson !
Même s’il n’y a jamais eu autant d’écoutes sur Spotify, YouTube ou Dizer, les salles de concerts et les festivals font salles combles !
Les couples solides se forment hors des sites de rencontres et apps, l’événementiel favorise les échanges physiques
Qu’est-ce que cela signifie selon vous ?
Cela montre qu’on a plaisir à se rencontrer dans la vraie vie. Hors de nos écrans. Voir les artistes en vrai, partager une passion commune ensemble, rencontrer d’autres personnes. Échanger. Donc, je pense que le format événementiel et les salons en particulier, sont des médias comme les autres, qui vont durer et monter en puissance dans les prochaines décennies. Tout autant que le virtuel se développera. Les deux sont complémentaires !
En tant qu’entrepreneur, quelles sont les difficultés que vous avez rencontrées ces 25 dernières années, depuis la création du Salon du Mariage ? Quelles sont les épreuves que vous avez dû surmonter, avant de gagner vos galons dans l’événementiel ?
Les épreuves, c’est chaque année, car on ne sait jamais à quelle sauce on va être mangé (rires) ! Je crois qu’on a absolument tout connu : les grèves de métro, les gilets jaunes, les alertes attentats, toutes les grèves possibles et inimaginables… des épreuves qui font que le public ne va pas forcément arriver jusqu’à l’événement que vous organisez depuis des mois. On a aussi connu des conditions climatiques extrêmes comme en 2023 où la canicule sévissait jusqu’à où 40° à l’ombre. On redoutait que les gens ne se déplacent pas à cause de la chaleur. Donc on a prévu des climatiseurs pour rafraîchir une centaine de mètres cubes pendant toute la durée du salon. Malgré toutes ces épreuves, le Salon du Mariage a toujours eu de très belles fréquentations. Une de nos plus grosses galères s’est produite lorsque les métros se sont arrêtés entre la Grande Arche de La Défense et Charles de Gaulle Étoile. In extremis, en une fraction de minutes, nous avons trouvé la solution ! Mettre en place des navettes car il n’y avait plus de métro, ni de RER. Plus rien. Les navettes nous ont sauvé la vie (rires).
Vous voyez, ce qui est extraordinaire dans l’événementiel, c’est qu’on ne sait jamais à quelle sauce on va être mangé et qu’il faut savoir réagir très rapidement, quelle que soit la difficulté.
Trouver la solution, même quand on est sous pression, car les équipes ont travaillé à vos côtés sur le projet, et vous n’avez pas le droit de vous défiler face aux difficultés. Il y a une forme de responsabilité et de respect. L’événementiel nécessite beaucoup d’humains.

Le Salon du Mariage Expo Paris Porte de Versailles, c’est 300 exposants et 40 000 visiteurs sur 2 jours !
Parmi toutes ces difficultés, quelle a été celle qui vous a marquée ?
La plus grosse épreuve pour nous, a été le Covid, car le domaine de l’événementiel a été particulièrement touché. Les sociétés événementielles ont été les premières à fermer et les dernières à réouvrir. Cela a été très compliqué pendant 2 ans. Beaucoup d’exposants, des toutes petites PME/TPE, n’ont pas pu revenir au Salon pour des raisons économiques liées à la crise sanitaire. Malgré tout, on n’a jamais lâché malgré ces 2 années sombres pleines d’incertitudes. Nous avons milité et nous nous sommes déplacés au Ministère pour demander à faire élargir les codes APE pour les commerçants travaillant dans le textile lié aux costumes et robes de mariées. Jusqu’alors, ces commerçants n’étaient pas indemnisés, alors que leur activité dépendait était corrélée à l’événementiel et aux mariages, qui n’étaient plus célébrés en France. Bien qu’en qualité d’organisateur de foires, de salons événementiels, mes associés et moi-même étions indemnisés, nous avons aidé à faire valoir les droits de 58 commerçants, qui ont pu bénéficier d’un code APE requalifié grâce à nos actions terrain. C’est une très grande fierté. On s’est battu à leurs côtés sans relâche. On expliquait au Ministère au cas par cas, pourquoi leurs activités étaient liées à l’événementiel. On a été supers actifs. Dans mon jardin, pendant le Covid, j’ai carrément organisé des conférences de presse et reçu les TV, comme sur un plateau pour continuer à faire valoir nos droits et à nous battre. Cette période difficile nous a fait grandir. Nous a renforcé. La bataille a été longue, notamment pour réformer le tissu événementiel et reprendre de la vigueur.
Petit à petit, on a repris des couleurs, jusqu’à organiser à la rentrée la nouvelle édition du Salon du Mariage Porte de Versailles, les 13 et 14 Septembre 2025, un salon extraordinaire ! Et on sera très heureux de vous y voir Estelle !
Le marché du mariage en 2025 représente environ 4 milliards d’euros en France
Comment se prépare un événement d’une telle envergure nationale, sachant que vous avez aussi créé le Salon du Mariage sur la Côte d’Azur, à Nice ?
La French Riviera est une région de cœur où je me rends souvent. Nombre de personnes avec qui je travaillais également en distanciel pendant le Covid étaient installées dans la région PACA. A chaque fois que je leur rendais visite, je me disais : « C’est une région extraordinaire pour se marier et qui fait rêver aussi à l’international ! » Cannes ce n’est pas seulement le Festival du Film, c’est aussi des milliards de films qui ont été tournés dans la région, la joie de vivre, les beaux paysages, le climat ensoleillé, son histoire…Le French Life Style…Donc c’est tout naturellement que j’ai voulu valoriser la région aussi bien localement, que nationalement ! Se marier dans le Sud de la France correspond à un rêve pour nombre de personnes. Donc j’ai monté une équipe sur la Côte d’Azur pour créer un très joli salon du mariage, à Nice, dans un endroit historique, au Palais des Expositions Acropolis.

Le Fondateur du Salon du Mariage, Stéphane Seban sur le plateau de BFM Azur. Le Salon du Mariage existe aussi à Nice
Comment vous voyez-vous évoluer dans 10 ans ?
Si on se développe ce sera ensuite à Londres ou à Los Angeles. Pour le marché français, Paris s’est très bien développé. La Côte d’Azur est un marché potentiel. Et on espère aussi qu’on vous y verra Estelle !
247.000 couples se sont dit « oui » et se sont unis en 2024. Quels sont les nouveaux enjeux derrière l’institution du mariage selon vous, à l’ère du néo-féminisme, du masculinisme, de la baisse de natalité et de la peur de l’engagement ? N’est-ce pas plus difficile de se dire « oui » pour la vie ? Comment résister à la guerre des sexes ?
J’ai bien étudié effectivement toutes ces statistiques, qui sont plutôt bonnes pour le mariage, puisqu’on revient à un record qu’on n’avait pas atteint depuis 20 ans. Et ces chiffres ne concernent pas le rattrapage Covid, puisque ce sont les statistiques de 2024.
En revanche, la baisse de la natalité est bien réelle. Concernant le masculinisme, je pense que ce sont des épiphénomènes aux caisses de résonance importantes, mais la réalité est bien moindre.
Un paradoxe qui s’explique en partie par les couples qui ne vivent pas ensemble par peur de s’engager et de se projeter. Les Français manqueraient-ils d’audace, de libido ou de vision ?
Ce qui est plutôt inquiétant, ce sont les statistiques de la baisse de la natalité. Que révèlent ces statistiques ? Car on se dit : « Tiens, les français ne veulent pas du tout faire d’enfants ? » Ce n’est pas du tout le cas !
Selon vous comment s’explique la baisse de natalité ?
C’est étonnant et contre intuitif, ce que je vais vous dire : Le nombre d’enfants par couple n’a jamais été aussi important, alors pourquoi une baisse de la natalité finalement ? C’est parce les gens ont très peur de se mettre en couple.
Il y a de plus en plus de gens qui vivent en célibataires.
Avant, même si on n’était pas marié, on vivait en concubinage, on faisait couple. Aujourd’hui les gens ont peur de se mettre en couple. C’est chacun chez soi, dans son appartement on ne partage plus rien. On ne risque rien. On n’aura jamais aucun bénéfice si on ne prend pas de risque. Et surtout dans ces conditions là on ne risque ni de se marier, ni de concevoir des enfants ! C’est justement ce phénomène qui fait baisser la natalité. Alors que les françaises et les français n’ont jamais autant eu envie d’avoir des enfants ! C’est un vrai paradoxe.

La marchandisation du couple, l’augmentation des plateformes de rencontres et apps qui proposent des choix illimités et qui perdent l’utilisateur, ne favorisent pas la rencontre amoureuse
Les français ont peur de se mettre en couple et ont peur d’aimer, mais en même temps ils cherchent désespérément l’âme sœur sur les apps et sites de rencontres aux résultats douteux. Comment expliquez-vous ce paradoxe ?
Je crois comprendre cette envie de ne pas prendre de risques. La marchandisation du couple, l’augmentation des plateformes de rencontres et apps qui proposent des choix illimités et qui perdent l’utilisateur. Car trop de choix tue le choix. Sur les applications, les algorithmes nous conditionnent, nous donnent l’impression de passer à côté d’une rencontre. Sans compter que dans un couple il y a aussi des hauts et des bas, donc s’il y a un coup de mou, l’autre se dit : « ce n’est pas grave je vais aller sur Tinder, Meetic ou les réseaux sociaux pour rencontrer quelqu’un d’autre ! » L’autre devient interchangeable. C’est pour cela qu’on lit des statuts sur les réseaux sociaux du style « c’est compliqué » ou « célibataires ».
Les couples qui durent, ce sont les hommes et les femmes qui ont eu un nombre raisonnable de relations de qualité.
Sur les applications, les algorithmes nous conditionnent, nous donnent l’impression de passer à côté d’une rencontre. Sans compter que dans un couple, il y a aussi des hauts et des bas, donc s’il y a un coup de mou, l’autre se dit : « ce n’est pas grave, je vais aller sur Tinder, Meetic ou les réseaux sociaux pour rencontrer quelqu’un d’autre ! »
Quelle est la solution pour rencontrer l’amour vrai, sincère et de qualité ?
Il faut quitter cette vague de consommation de l’amour. D’ailleurs certaines apps modifient leur promesse produit comme par exemple celle du slogan : « L’application que vous allez adorer désinstaller ! » Des applications proposent des dîners au restaurant entre personnes qui ne se connaissent pas encore. On paie pour le resto et la plateforme nous fait rencontrer plein de gens réels.
Ces formules de rencontres improvisées fonctionnent de plus en plus, car il y a de vraies rencontres, de vraies personnes, des échanges et un engagement plus concret, que sur les sites de rencontres lambda.
Cette année le Salon du Mariage aura lieu les 13 et 14 Septembre 2025 au Paris Expo Porte de Versailles. Téléchargez vos invitations sur le site dés maintenant !
Le mariage de Jeff Bezos et Lauren Sánchez a suscité de vives polémiques dernièrement. Pour le plus beau jour de notre vie c’est le mode « never enough » !
Dépenser 40 millions de dollars pour un mariage, c’est faire travailler toute une économie locale ! Je peux vous assurer que les Vénitiens sont très très contents de vendre de bons produits à Jeff Bezos et à ses invités (rires). D’autant plus que j’ai une culture plutôt américaine et décomplexée sur l’argent, ce n’est pas très français, car généralement on répugne à dire combien on gagne, il ne faut pas se montrer…C’est culturel.

« Je comprends parfaitement qu’on veuille faire un mariage intimiste, mais qu’on vienne basher quelqu’un qui amène des devises et une couverture médiatique à Venise, c’est idiot. »
Factuellement, peut-être que Monsieur Bezos a fait couler beaucoup d’encre, mais des milliards de personnes autour de la planète ont lu ou entendu des millions de fois dans la presse le mot Venise. Même si toutes ces personnes ne vont pas forcément se marier à Venise, ils vont s’y rendre en couple, en amoureux, en famille, entre amis, en voyage. Ils vont dépenser de l’argent à Venise et rien que pour cela, c’est assez extraordinaire ! Je comprends parfaitement qu’on veuille faire un mariage intimiste, mais qu’on vienne basher quelqu’un qui amène des devises et une couverture médiatique à Venise, c’est idiot. Car il faut bien avoir en tête que si la ville de Venise devait s’offrir une campagne publicitaire pour attirer les touristes, des milliards auraient été nécessaires pour avoir la couverture qu’ils ont eu gratuitement grâce à BEZOS. Sans compter les peoples qui étaient parmi les invités du couple comme Leonardo DiCaprio ou le couple princier formé par le prince Harry et Meghan Markle. Cela fait rêver…On a presque envie de retourner à Venise ou de découvrir cette ville grâce au mariage de Jeff Bezos et Lauren Sánchez…
Même si ce mariage suscite de vives polémiques, cela reste toujours une publicité inestimable pour Venise !
Quel est le mariage de stars qui vous a le plus marqué ? Qui vous a transporté ?
Lorsque j’avais 15 ans, j’étais en Angleterre lorsque Lady Diana se maria avec le Prince Charles. Je me souviens encore de l’ambiance de liesse populaire incroyable. C’était quelque chose que nous n’avions pas vu depuis peut-être des siècles. Le peuple anglais était à 3 000 pourcents derrière ce mariage ! Lady Di était magnifique…elle portait une traîne splendide. Il y avait beaucoup d’émotion même si par la suite on découvrit qu’elle s’était mariée à quelqu’un de pas forcément sympathique, mais cela on l’a su après (rires). Sur le moment, on retenait surtout l’émotion.

Stéphane Seban avait 15 ans lorsque Lady Di se maria au Prince Charles, en 1981. Selon lui, ce fut le plus beau mariage de tous les temps !
Imaginez-vous que le mariage de Lady Diana était mille fois supérieur en termes d’émotion que la Coupe du Monde de football !
Tout le monde était vraiment ému par ce mariage. Tous les âges, tous les peuples, toutes les catégories sociales, tous les sexes.
Un mariage fédérateur, plein de joie, de bonheur, de ferveur populaire et de liesse.
Et contrairement aux grands événements sportifs français, il n’y a pas eu de débordements. C’était un très beau mariage ! Chacun à sa manière l’a célébré : il n’y avait pas un foyer anglais qui n’avait pas son mug à l’effigie de Lady Di et du Prince Charles. Tout le monde portait des badges accrochés fièrement à leurs vêtements. Alors que les goodies, objets personnalisés et personnages sérigraphiés, n’existaient pas encore à l’époque, le mariage de Lady Di a été précurseur en la matière. Pour moi, le mariage de Lady Di est intemporel et le plus beau de tous les temps ! Donc mariez-vous, et venez au Salon du Mariage les 13 et 14 septembre au Paris Expo Porte de Versailles !
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Salon du Mariage Paris Expo Porte de Versailles
Les 13 et 14 septembre 2025
1 Place de la Porte de Versailles
Paris 15ème
Les 25 et 26 Octobre au Palais des Expositions Acropolis