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Chronique : Art Shopping Paris 

3 Jours au Carrousel du Louvre !

Plus que jamais nous avons besoin d’enchanter notre quotidien. Cette magie opérative passe notamment par l’art. Aussi bien l’art contemporain que le plus ancien. En l’occurrence, Art Shopping s’impose depuis 37 éditions, comme le marché d’art contemporain de référence à Paris. C’est dans l’écrin majestueux du Carrousel du Louvre, que 350 exposants et artistes venus du monde entier (50 nationalités différentes) se sont réunis pour partager leurs œuvres inédites. Je vous embarque dans une visite immersive !

Par Estelle GUEÏ

Jeudi 23 Octobre 2025

  

Une équipe soudée et passionnée 

Deux fois par an, en Octobre et en Avril, ART SHOPPING rassemble plus de 10 000 visiteurs au Carrousel du Louvre. Une sélection pointue d’artistes est effectuée en amont par le Directeur Commercial Associé, Stéphane de BOYSSON et par ses associés, Aurélie LE MOIGNE et Sylvain ARQUIÉ. Pendant 3 jours, les spectateurs sont immergés dans un univers artistique pluridisciplinaire et poétique, où tous types d’expressions cohabitent. Aussi bien la sculpture, que la peinture, le graffiti, la photo, ou le textile.

 

 

C’est dans une ambiance convivialevoire familiale, que sous la houlette de l’Attachée de Presse d’Art Shopping, Christine SERFATI, je découvre l’univers artistique foisonnant d’ART SHOPPING, au Carrousel du Louvre. Ce haut lieu d’expositions internationales de prestige, devient alors le théâtre de performances live, conférences, tables rondes et concerts durant 3 jours.

 

 

Tout est orchestré pour que le coup de cœur opère chez les amateurs et collectionneurs d’art, qui repartent avec leurs œuvres sous le bras, les yeux émerveillés. Petits et grands cèdent à la magie d’ART SHOPPING ! Comme ce visiteur qui nous présente avec fierté sa toute nouvelle acquisition : un tableau de Goldorak réalisé en points de lego par l’artiste 1 Again.

 

 

Des rencontres magiques 

Une coupe de champagne à la main, les visiteurs déambulent dans les allées numérotées en quête d’inédits et de génie. Ainsi, nos pas nous portent naturellement vers le stand d’un étrange personnage vêtu d’une tunique beige en lin épais, rehaussée d’épaulettes rigides bleues. Son accoutrement est digne du Seigneur des Anneaux ! Autour de lui, des enfants accompagnés de leurs parents écarquillent les yeux, absorbés par son travail de sculpture.

 

La scène est saisissante de réalisme avec le bruit de l’enclume contre la pierre

Celui qui se nomme Pierre de l’Infini est un sculpteur passionné par les films Marvel et ses supers héros.

Maîtrisant l’art ancestral des tailleurs de pierrePierre de l’Infini donne un visage humain (plutôt de super héros ou d’extraterrestre ) à des blocs de pierres blanches. L’interrogeant sur son art, il me confie avoir été diagnostiqué sur le tard, autiste Asperger, et que suite à un burn-out il a plaqué son métier d’Ingénieur pour se consacrer exclusivement à la sculpture. Avec sa voix de professeur et son visage impassible, Pierre de l’Infini ajoute : « C’est la seule discipline qui me calme et me vide le cerveau. Lorsque je taille la pierre, je ne pense à rien ! »

 

Pierre de l’Infini un sculpteur habité par les supers-héros Marvel et au destin hors norme

 

Son parcours est digne d’un roman ou d’une série Netflix de science-fiction. En effet, Pierre de l’Infini, alias Frédéric ÉMERY, est le seul survivant d’une maladie orpheline, l’Ataxie Cérébelleuse (dysfonctionnement du cervelet) a disséminé toute sa famille. Le sculpteur m’explique son histoire familiale avec une voix égale de professeur, sans laisser percevoir d’émotion particulière.

Mais on devine derrière un fugace sourire mélancolique, une douleur incommensurable qu’il peine à noyer dans le travail physique de la pierre.

 

A cet instant, je mesure le poids du mot tant galvaudé résilience, et l’influence de l’art pour apaiser les douleurs les plus profondes de l’existence humaine…

Émues, nous prenons congés de l’artiste vers qui se presse une foule de curieux fascinés par ses personnages venus d’ailleurs.

 

 

Plus loin, nous découvrons le travail introspectif du photographe Yacine KETFI, inspiré par les paysages muets du désert. Son projet est de créer un centre de formation e-learning pour aider les personnes à se reconnecter à leurs sens atrophiés par la surabondance d’informations et submergés par le sentiment d’immédiateté généré par les réseaux sociaux. Tout un programme que nous relayerons prochainement dans les pages de KissCity Mag ! Affichant un calme olympien, dans cette ébullition artistique, Yacine immortalise l’ambiance d’ART SHOPPING derrière son objectif.

 

Le photographe Yacine Ketfi est habité par le charme du désert, qu’il sublime en photos

 

Intérieurement ces rencontres me bouleversent, les artistes parfois amateurs éclairés, se confient sans filtre aux visiteurs. Désireux de partager leur univers, passion et création. Des hommes et des femmes habités par leur art.

Un puissant sentiment de communion semble s’être accaparé des lieux

 

Art Shopping c’est 3 jours d’activité pluridisciplinaires autour de l’art, pour petits et grands

 

Plongées hors du temps, nous continuons notre pérégrination artistique. Christine, agréablement surprise, me confie :

–       Dit donc Estelle, avec toi on ne s’ennuie pas ! C’est étonnant, car généralement les questions des journalistes sont d’une telle banalité ou prévisibles…mais avec toi ce n’est pas le cas ! 

–       Peut-être parce qu’on parle de cœur à cœur, entre passionnés d’art ?

–       Nan, ce n’est pas ça. Tu dégages une telle énergie et tu poses de vraies questions parfois intimes qui dévoilent des pans de vies touchantes. Tu accouches de témoignages sincères, imprévisibles. C’est beau et puissant à vivre.

–       Hé bien, profitons pour accoucher la parole d’un maximum d’artistes et donner envie aux internautes de venir à la prochaine édition ART SHOPPING d’Avril 2026 alors !

–       Sérieusement, tu as un vrai don Estelle pour interviewer les gens !

–       C’est drôle ce que tu dis Christine, car selon un certain auteur de la maison Gallimard, je serais douée pour l’art de la maïeutique. C’est une technique qui consiste à interroger une personne pour lui faire exprimer, ou plutôt accoucher des connaissances ou savoirs secrets, cachés. La maïeutique aurait été créée par Socrate au IV ème siècle avant J.-C. Je le fais naturellement, j’aime accoucher la parole. Partager un témoignage inédit.

 

Jean-Michel Basquiat était aussi présent à Art Shopping comme le découvre Christine Serfati !

 

Amusée par mon côté « Nypo-Dico » qui me colle à la peau depuis les années collège, j’entraîne Christine vers le stand A18, où un grand jeune homme brun, en t-shirt blanc, jean et sneakers, nous accueille le sourire aux lèvres.

–       Ah ! Estelle Esther ! C’est toi ??? Vive les réseaux sociaux et merci à Aurélie pour cette formidable mise en relation !!

–       Je suis heureuse de te rencontrer enfin en vrai Benjamin ! Hors des écrans. Du virtuel au réel !

–       Ouais, c’est beaucoup plus vivant. Regardez un peu ces photos…Choisissez celles qui vous plaisent. Même les photos en grands formats qui sont normalement réservées aux VIP, je vous les offre !

–       Attends, nous sommes des Viiiiiiiip, Ben !!!! dis-je dans un éclat de rire.

 

Découverte de l’artiste Benjamin Del Olmo, à Art Shopping, où il expose ses photos inspirées de ses voyages autour du monde

 

Ni une, ni deux, Christine repère déjà des clichés de toute beauté pris aux 4 coins de la planète par Benjamin Del Olmo. Sous nos yeux une autre sensibilité artistique se dévoile au gré des paysages, portraits et situations immortalisées par le photographe. On admire le coucher de soleil du pont de Brooklyn, la foule animant les rues d’Osaka, le sourire fugace d’une inconnue, les façades haussmanniennes de notre belle capitale…Dans son stand, les curieux conquis lui demandent à tour de bras des autographes.

 

Le photographe et graffeur Benjamin Del Olmo, s’inspire de ses voyages autour du monde pour réaliser des photos urbaines uniques

Bourré d’énergie, Ben nous délaisse le temps d’un selfie ou d’un small talk pour répondre aux attentes des visiteurs, avant de revenir vers nous les yeux brillants.

–       Art Shopping c’est dingue Christine, vous avez fait un travail de malade ! Le public est là, les médias sont présents, on sent une vraie énergie, c’est fantastique ! Je suis heureux d’y exposer mes photos. C’est une formidable vitrine pour valoriser mon monde intérieur vers l’extérieur. Merci ! s’exclame-t-il avec sincérité.

 

L’attachée de presse, Christine Serfati, le photographe Benjamin et la journaliste, Estelle Guei, à Art Shopping, au Carrousel du Louvre

Ses paroles galvanisantes nous accompagnent vers d’autres aventures maïeutiques. Car pour « accoucher la parole », il est nécessaire de se frotter à l’humain ! Cela tombe bien, puisque ART SHOPPING allie cette dimension à la fois artistique et physique

 

C’est ce qu’on appelle une mise en perspective par Christine Serfati !

 

Comme régénérée, je me laisse emporter par la foule admirative du travail des artistes. Nous sommes attirés par les couleurs, les jeux de matières, l’expressivité des visages ravis et le sentiment d’appartenance à la grande famille des arts.

ART SHOPPING se vit comme une traversée onirique, étonnamment belle, apaisante et inspirante pour l’âme.

 

L’Artiste Japonais, Ukiyoemura et la Journaliste, Estelle Guei

 

Le voyage continue plein de surprises, avec la découverte du stand de Célia, une artiste que j’ai découverte grâce à Instagram. Une jeune femme blonde, en marinière, affiche un sourire XXL en surgissant de son stand. Nous nous sommes reconnues naturellement. Le dialogue opère hors des écrans, naturellement. Accompagnée de ses 2 filles et de son époux, Célia nous présente ses tableaux inspirés de l’art de vivre à la française. Pour la première fois, l’artiste peintre expose ses tableaux colorés, riche de symboles filtrant gentiment avec la série Emily in ParisElle mêle avec simplicité, références iconiques comme la marinière, le béret ou les lignes cassées de Picasso, à son propre univers onirique. Nous nous laissons séduire par les mises en scène de personnages plus pittoresques les uns que les autres !

 

Découverte de l’artiste peintre Célia, son univers coloré est une ode à la France

 

Soudain Christine me rappelle que 2 interviews sont prévues avec un galeriste britannique nommé Parcus et un graffeur, Henry Hang. Nous prenons alors congé de Célia, pour nous rendre dans une allée voisine. En chemin, je reconnais le portraitiste japonais Ukiyoe, qui peint un japon traditionnel inspiré par les Geishas aux coiffures sophistiquées. On s’amuse à se prendre en selfie comme des gamins avant de rejoindre le galeriste britannique, Parcus.

 

Quand 2 Artistes se retrouvent à Art Shopping !

 

Propriétaire d’un château où il organise des événements et expose ses artistes, Robert L. PARCUS, en impose par son allure de Gentleman Farmer avec sa veste en cuir ancien. Il se prête au jeu de l’interview avec bonhomie et passion, ne faisant aucune différence entre ses artistes. Selon lui, « la meilleure façon d’apprécier une œuvre d’art est de laisser parler son cœur. » Là se trouve la vraie valeur ! A la fin de l’interview Robert me confie dans un flegme tout britannique : « Merci beaucoup Estelle, vous avez gagné un ami. Take a leap of faith ! »

 

La Journaliste, Estelle Guei, et le célèbre galeriste britannique, Robert L. Parcus à Art Shopping au Carrousel du Louvre

 

Émue par tant de générosité et de simplicité, nous allons à la rencontre du plasticien Henry HANG au stand E34. Christine est immédiatement impressionnée par la scénographie du stand. Dans un décor aux codes urbains, les murs et le sol blanc regorgent d’objets usuels customisés à la bombe, au Posca, et au pinceau.

 

Le plasticien Henry Hang nous fait découvrir son univers urbain

Un univers qui m’est familier, puisqu’à mes heures perdues, j’aime graffer sur les murs ou objets pour les sublimer.

 

Portrait réalisé par Henry Hang dans le style graffiti

 

Artiste polymorphe, Henry Hang, maîtrise différentes disciplines artistiques telles que le graffiti, la street-dance, le deejaying et la sculpture. Ami du tennisman, Yannick Noah, Henry a peint le visage de son fils, Joakim Noah, sur un panneau de basket. Celui qui aime se surnommer « Le Degas de la street dance »arbore une jolie chemise blanche customisées à la bombe.

 

Henry Hang a customisé un panneau de basket en hommage au fils de Yannick Noah, Joakim Noah

 

J’admire les coulures, les visages aux grands yeux et couleurs chatoyantes peintes sur sa chemise. Remarquant mon regard, il nous explique :

–       Tu sais quel est mon objectif pour l’édition du printemps ART SHOPPING ? 

–       Nan, dit-nous Henry ! Que prépares-tu ? 

–       Que toute l’équipe d’ART SHOPPING porte mes chemises customisées et sur-mesure pour vous !

Émerveillée, Christine opine du chef, conquise par la bonne humeur de l’artiste et par ses idées innovantes. Je m’imagine déjà habillée en Henry HANG

 

L’Attachée de Presse, Christine Serfati et le Plasticien, Henry Hang au salon dédié à l’art contemporain, Art Shopping

 

La visite sensorielle, sensible et artistique d’ART SHOPPING s’achève au stand d’Agathe, Fondatrice du Champagne Lavinista. Issue d’une famille de viticulteurs depuis 8 générations, la jeune femme a lancé sa propre marque, forte de son expérience et de sa passion pour le made in France.

 

 

Agathe nous présente avec fierté ses cuvées de prestige Vintage et Blanc de Blancs, inspirées de son slogan exigeant « la mesure du sur-mesure ».  Son compagnon, également viticulteur de père en fils, nous explique avec passion l’origine du logo Lavinista : « Pour le logo, nous nous sommes inspirés des couleurs du drapeau tricolore et de la rondeur du raisin ! »

 

Un savoir-faire transmis de génération en génération, pendant 8 siècles

 

Un trait de génie qui se découvre et se savoure avec délectation, d’autant plus que le Champagne Lavinista est vierge de toute sulfite, et que son nectar fait la part belle aux fruits.

Décidément, ART SHOPPING, offre aux spectateurs un parcours multisensoriel pour les amoureux de l’art, du beau et du luxe abordable ! Rendez-vous en Avril, pour l’édition du printemps ?

 

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