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Passion Cheval

Les amoureux des équidés peuvent enfin retrouver après 18 mois de confinement, l’adrénaline des hippodromes. Notre journaliste Estelle GUEÏ, a intégré de l’intérieur le cercle très fermé du milieu des courses hippiques pendant 3 mois ! Reportage sur le monde complexe des courses de chevaux, générateur de plus de 100.000 emplois et existant depuis la nuit des temps !

 Par Estelle GUEÏ

 

Reportage dans le milieu des courses hippiques

Les parieurs adeptes du PMU et les éleveurs de chevaux de course, se souviendront du conseil de Michel ROBERT, célèbre driver (jockey) de trotteurs, pour remporter les paris : « Il faut un cheval courageux, respectueux, qui va vite et qui n’a pas peur des obstacles ». En effet, la gagne est impitoyable dans le milieu très fermé des courses, où les jeunes poulains intègrent les centres d’entraînement les plus prestigieux du monde.

On peut distinguer les chevaux de course en 3 catégories :

  • Les galopeurs à forte personnalité, formés au centre de Chantilly, où les jockeys chevauchent directement les montures
  • Les trotteurs ou chevaux carrossiers normands, issus de Grosbois. Le jockey est assis sur un sulky  ou trolley
  • Les sauteurs ou chevaux d’obstacles de Maison-Laffitte, dont les parcours sont jalonnés de haies et ruisseaux

 

Comme vous l’aurez compris, de nombreux enjeux financiers et économiques se dissimulent au cœur de la filière hippique, où entreprises familiales et PME de taille internationales structurent la dynamique du marché du cheval de course.

Suivons maintenant la journaliste Estelle sur le terrain, à la rencontre des crack-jockey (chevaux d’exception), entraîneurs, propriétaires d’écuries, turfistes et autres professionnels du cheval !

 

La journaliste Estelle GUEÏ et le Quintuple Cravache d’Or, Jacques RICOU

 

Immersion hippique à Jallais 

Habituée des événements hippiques mondains, comme le Jumping de La Baule ou des salles de ventes de yearlings à Deauville-La Touques, il était intéressant de quitter mes escarpins, chapeaux à larges bords et belles toilettes, pour chausser des baskets et aller à la rencontre des acteurs du milieu hippique, en zone plus rurale. En quittant mon rôle de spectatrice, je me suis interrogée sur le fonctionnement des courses, l’histoire du cheval, les conditions d’entraînement des jockeys et chevaux et  l’adrénaline des turfistes (parieurs).

Dans le cadre de mon enquête, j’ai intégré pendant 3 mois la Société des Courses de Jallais, un petit village de 3.376 âmes, au cœur du Maine-et-Loire (49).

 

 Les Miss France rencontrent leur public dans les hippodromes de France et Navarre

 

L’espace VIP de l’hippodrome de Jallais en présence de Patrick GRATZ (Chargé d’animations PMU), François (Anjou Textile), l’égérie « Les CEPS Péchés Capitaux » Estelle GUEÏ, le célèbre jockey Jacques RICOU et Dominique BENESTEAU

 

 Les Vraies Stars des hippodromes  : Les chevaux !

Maintenant, plongeons dans l’Histoire des équidés, qui ont marqué de leurs sabots l’histoire de l’Homme à travers les temps…

 

L’histoire du cheval à travers les siècles & le monde

Charlemange et le Pape au Moyen Age

L’épopée du cheval s’inscrit bien avant l’apparition de Jésus-Christ. En effet, le 1er hippodrome est construit à Romen, par Tarquin l’Ancien, 600 avant JC. Au fil des siècles, la notoriété des équidés s’accroit. Notamment lors de la civilisation grecque, entre 391 et 371, grâce au traité de l’écuyer Kikkulis. C’est en Angleterre, au Moyen Age, que les courses deviennent alors un élément politique, faisant l’objet de nouvelles règles d’élevage. La première loi réglementant les courses date de 1512. Suivra ensuite le Stud Book, répertoire de généalogies des chevaux de course racés, toujours en vigueur, créé par Guillaume III, en 1650.

L’Angleterre fut alors le premier pays au monde à professionnaliser les courses hippiques et à importer les pur-sang anglais. Le Royaume-Uni avait alors un siècle d’avance sur la France qui possédait pourtant des aptitudes naturelles pour rivaliser ! Les Français devront attendre le 3 mars 1830, avant de posséder leur propre Stud Book, sous l’impulsion de Louis-Philippe !

 

Napoleon et la légende de Marengo

 

Grâce au phénomène d’anglomanie, sous Louis XIV les « paris disputés entre nobles » entrent dans les

mœurs. C’est tout naturellement qu’en 1750 le 1er Jockey Club voit le jour. 30 ans plus tard, Louis XVI créé l’hippodrome de Vincennes. Napoléon apportera sa pierre à l’édifice hippique en 1805, en autorisant les courses dans les départements qui « produisent les meilleurs chevaux ». Le Second Empire met les pur-sang français à l’honneur et des hippodromes célèbres voient enfin le jour : Longchamp (1857), Deauville (1864) et Auteuil (1873). Cette période de faste est aussi synonyme de création de sociétés de paris et de bookmakers. Ce n’est qu’en 1891 que disparaitront les paris « à la cote » et « au livre » monopolisés par les bookmakers, pour laisser place au Pari Mutuel sur les hippodromes, puis au fameux PMU, en 1920.

Les courses françaises entrent alors dans une « époque moderne »

 

Représentation du Roi Soleil

 

Comment faire vivre les hippodromes en zone rurale ?

Retour à notre époque : alors que nous venons de fêter le 60 ème anniversaire du CSO de France à la Baule, comment les hippodromes de proximité tentent-ils de tirer leur épingle du jeu ?

Ainsi prenons exemple de l’hippodrome centenaire (1921-2021) de La Rochardière, à Jallais, en Maine-et-Loire. Tout au long de l’été des courses, appelées aussi réunions sont organisées. Règle sanitaire oblige, une jauge de 1.000 visiteurs (hors professionnels et bénévoles) sont attendus. L’événement sportif est aussi festif, puisqu’un bar, restaurant, glacier, espace VIP et de nombreuses animations font partie du week-end. Patrick GRATZ, chargé d’animations PMU dans les hippodromes et référent de la Fédération Anjou Maine Centre Ouest, explique : « Pour ce faire, je suis accompagnée par Céline ETASSE, animatrice, qui explique aux visiteurs les 3 types de paris : placé, gagnant et trio »

Cette année, les vainqueurs des prix de courses de Jallais, se sont vus recevoir l’équivalent de leurs poids en en caisses de vins !  Sachant qu’une bouteille de vin pleine pèse en moyenne 1,2 kg, le gagnant est reparti avec 6 cartons estampillés du Domaine Christophe BROUARD !

 

Des animations et partenariats ludiques qui plaisent au public et à la presse !

Les opérations de communication séduisent aussi les marques de vins, qui se pressent pour sponsoriser différents prix de course à leurs effigies, comme la grande maison de fines bulles Saumuroise, Langlois-Château, qui a participé au Prix du Centenaire ou encore la prestigieuse Maison du Domaine F&L à Rochefort sur Loire, reconnue pour son magnum d’exception, Quarts de Chaume et unique Grand Cru du Val de Loire !

 

Remise du Prix de Course du Domaine F&L par Dominique BENESTEAU Chargé de communication de l’hippodrome de Jallais

 

Autre nouveauté : le 1er Prix Course « Les CEPS Péchés Capitaux » ! Nouvelle marque de produits régionaux créée par la société « L’Épicurien de Bacchus », où l’Entraineur du Vainqueur a reçu une couverture équine sérigraphiée du logo d’inspiration graffiti.

 

 

 

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Les KissCiteurs qui nous suivent sur les réseaux sociaux auront compris que notre Rédactrice en Chef

Estelle GUEÏ, est l’Égérie du concept « Les CEPS Péchés Capitaux » dont vous aurez bientôt la primeur !!!

Estelle GUEÏ, Egérie « Les CEPS Péchés Capitaux »

 

 

 

 

 

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