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Succès Scolaire

 

Centre INSPIRE-RESPIRE

 Le triangle gagnant : Élèves / Parents / Enseignants

Comment accompagner les parents d’élèves, professeurs et jeunes dans leur parcours scolaire ? Quelle orientation choisir ? Pourquoi les filières professionnelles séduisent de plus en plus les jeunes ? Pour s’inscrire dans une dynamique d’études épanouissantes et répondant aux réalités du terrain, le Centre Inspire-Respire et son Pôle Orientation Scolaire & Professionnelle, proposent des solutions et axes de réflexions sur l’école de demain. Petit tour d’horizon !

Par Estelle GUEÏ

 

Les adultes de demain

Parce que « les jeunes sont les adultes de demain », il est intéressant de se questionner sur notre fonctionnement scolaire. Selon l’étude Vouchercloud, relayée par Forbes, sur le classement des 25 pays les plus intelligents, la France se classe en 24ème position, malgré nos 62 Prix Nobel. Sur le podium, en tête, le Japon, ensuite la Suisse, la Chine, les USA, puis la Norvège. Les élèves Français seraient donc plus cancres que les Britanniques, Belges, Allemands et Autrichiens. Déjà en 2020, l’étude du TIMSS révélait que nous occupions la dernière place en mathématiques, à l’échelle européenne.

Le niveau scolaire de nos élèves est malheureusement en baisse. Comment dans ces conditions, accompagner nos enfants et ados vers le chemin de la réussite scolaire, tout en préservant leur bien-être, intelligence et autonomie ? De quelle façon la vie familiale impacte les résultats scolaires de nos chères têtes blondes ? Quelles filières sont plus adaptées selon les talents et envies de vos enfants ? Autant de questions que parents et enseignants se posent face aux risques de décrochages scolaires et difficultés que peuvent rencontrer les élèves.

 

L’avenir de l’enfant se prépare avant l’entrée au collège

 

Sortir du « moule », des idées préconçues, démontrer la pertinence des filières professionnelles et technologiques, sont les fers de lance du Centre Inspire-Respire. En effet, la vocation du Centre Inspire-Respire, ne se limite pas à dresser un portrait alarmiste de notre système éducatif, mais de proposer des solutions concrètes et d’inviter les acteurs de l’enseignements et parents, à évoluer vers d’autres fonctionnements. L’objectif est d’accompagner les jeunes en difficulté et leur donner les outils nécessaires pour qu’ils puissent se projeter dans un projet de vie, avec le soutien de leurs parents et enseignants.

Selon Sandra COUTY, Responsable du Pôle Orientation Scolaire & Professionnelle, « dès la maternelle les élèves sont conditionnés dans un schéma de pensée jusqu’au CM2. Ce conditionnement continuera ensuite au collège, au lycée, puis à la faculté. Sauf si parents et enfants se sont concertés en amont pour étudier d’autres alternatives »

 

Sandra Couty, Responsable du Pôle Orientation Scolaire & Professionnelle du Centre Inspire-Respire

 

Comment combattre l’échec scolaire ?

Selon le sondage réalisé par Opinion Way pour Les Apprentis d’Auteuil, 12,9 % des 16-25 ans sont en échec scolaire. Soit un jeune sur 5, représentant 1,3 millions de la population française. Cet épiphénomène s’explique par différents facteurs. Notamment par la problématique des réalités du terrain Post-Bac. En effet, même si aujourd’hui le redoublement est rare, l’accès à certaines facultés sont limitées. Comme la fac de médecine ou psy, où « seulement 4% des 66 065 bacheliers ayant formulé au moins un vœux en 2019-2020 pour la filière santé ont accédé au PASS -Parcours Accès Santé Spécifique- en 2020 » comme nous le précise Sandra COUTY. Comment gérer la situation alors qu’on excelle dans les études et qu’être médecin est un projet de vie ?

Autre facteur source de frein scolaire, le manque d’information des parents sur la réalité du coût des études.

Nombre de parents et enfants ignorent comment les études se financent après la terminale

Ils pensent que la bourse sera suffisante pour couvrir les frais scolaires et charges afférentes (logement, charges mensuelles, nourriture, hygiène, vêtements, achats de matériel, remboursements emprunts, sorties, permis, etc.)

Ainsi, malgré leurs aptitudes scolaires et talents, les élèves issus de foyers plus modestes seront contraints d’abréger leurs études, fautes de moyens et d’informations. Ils préféreront rentrer dans la vie active plus rapidement pour subvenir à leurs besoins. Nombre  de parents et enfants ignorent comment les études se financent après la terminale. Car leurs parents modestes, n’ayant pas fait d’études secondaires, ne pourront pas les accompagner dans leurs chères études. Par exemple, beaucoup de parents et élèves, ignorent que la voie privilégiée en France, « La Prépa » est payante. Par conséquent, les experts du Centre Inspire-Respire sensibilisent les parents et les enfants, dès le collège sur la problématique du financement des études. Mentalement préparés, ils pourront affronter plus sereinement la réalité de la vie de jeune adulte : les jobs étudiants, la précarité étudiante, la gestion d’un budget et des charges mensuelles… Ce rythme de vie malheureusement ne convient pas à toutes les personnalités, donc autant être préparé.e.

Faute d’informations et de moyens financiers, certains abandonnent leurs brillantes études en chemin car ils n’arrivent pas à allier job alimentaire, le suivi des études et les devoirs.

 

 

Pour bien faire, le projet d’étude des enfants devrait être anticipé, construit, planifié, par les parents, bien avant l’arrivée de l’enfant, entre 0 et 9 ans. Bien avant le collège, pour ne pas se retrouver en difficulté matérielle ou face à une situation, où nombre d’ados désœuvrés, tombent dans la drogue ou la délinquance. « Le constat est frappant car les élèves issus de milieux défavorisés se projettent beaucoup plus en bac pro qu’en bas général et ils sont bien moins nombreux que les élèves issus de milieux favorisés à imaginer faire des études postbac. » explique Nina GUYON, chercheuse associée à Sciences-Po Paris et co-autrice de l’ouvrage « Choix d’orientation et origine sociale : mesurer et comprendre l’autocensure scolaire » 

 

 

Un nouveau phénomène social a émergé : la phobie scolaire. Les enfants tombent alors en dépression, perdent confiance en eux et se dévalorisent. Cependant, pour d’autres élèves ce prétexte est symptomatique d’un mal-être et révélateur d’un besoin d’amadouer les parents. Dans ce cas-là, être à l’écoute de l’enfant permet de le rassurer et de distinguer s’il souffre de mélancolie, d’un burn-out infantile ou d’un harcèlement scolaire. Être à l’écoute de ses enfants est essentiel pour leur épanouissement personnel et réussite scolaire.

 

 

Aussi, pour éviter les escalades et décrochages scolaires, décrypter les émotions des jeunes est primordial pour éviter qu’ils dévient, tombent dans les mauvaises fréquentations ou addictions.

Si certains épiphénomènes s’expliquent par le déni de la réalité du coût des études secondaires, le harcèlement ou phobie scolaire, 69% des jeunes interrogés expliquent également également leur décrochage scolaire par le contexte familial compliqué.

Vous l’aurez compris, les parents d’élèves devront faire preuve de persévérance, de mental et de psychologie pour adopter une vision post-études secondaires stratégique et adaptée à la personnalité de leurs enfants.

 

Quand la vie de famille impacte les résultats scolaires 

L’environnement familial impacte fortement l’avenir scolaire, voir professionnel de l’enfant. De nombreux parents projettent leurs souhaits, frustrations sur leur progéniture. Certains leur mettent la pression pour qu’ils reprennent « l’affaire familiale », d’autres s’imaginent que leur fils ou fille sera notaire de génération en génération, ou avocat car « c’est une belle profession ».

 

 

A l’inverse, lorsque les parents ne sont pas attentifs à l’éducation de leurs enfants, à leur épanouissement personnel, ils se rebellent et font des bêtises. C’est ainsi que des « filles et fils de bonnes familles » se retrouvent avant leurs 18 ans sous cocaïne, entouré.e.s de mauvaises fréquentations  ou inscrits dans des « boîtes à bac ». Ces lycées privés hors contrat, aux frais de scolarités élevés entre 5 et 8.000 euros par an, emploient des méthodes d’apprentissages parfois discutables, pour les ados désoeuvré.e.s et délaissés par leurs parents. Ceux-ci obnubilés par leurs carrières, n’ont pas le temps d’être à leur écoute, ni de s’occuper d’eux. Même s’ils les aiment, ce manque de considération, d’intérêt pour la personnalité, l’univers et les aspirations de leurs enfants, mettent en péril leur équilibre.

 

Les lycéens délaissés par leurs parents peuvent sombrer dans la drogue et les mauvaises fréquentations

Conservons à l’esprit la phrase de Sandra Couty : « les enfants sont le miroir inconscient des parents. » Par conséquent, les parents pervers, toxiques, dépassés freinent le développement de l’enfant. Donc prenez-en soin, car la vie privée, hors des murs de l’école impacte fortement les résultats scolaires.

 

Quand les différences sociales sont sources de traumatismes

Certains internautes ont du voir cet émouvant témoignage publié dans Le Monde, de cet ancien élève du prestigieux lycée parisien, Henri IV.  En effet, l’ancien élève de province, brillant, se voit offrir une bourse pour intégrer le très sélect institut. A travers son regard et ses ressentis, au contact des « enfants de ministres, de grands patrons, de journalistes connus », il développe une sorte de complexe social, qui le freine dans son parcours. Car ne se sentant pas à sa place, malgré la mixité sociale dont font preuve de nombreux établissements, pour offrir l’opportunité d’étudier aux enfants issus de milieux plus modestes, le jeune homme décidera de laisser sa chance passer… Cet article est révélateur d’un malaise, voir d’un tabou assez prenant chez nos contemporains, bien après avoir achevé leurs études et avoir acquis de belles fonctions. Alors pourquoi un tel complexe social ?

 

Le célèbre lycée Henri IV à Paris

 

Souvent confrontée aux « jeux des postures sociales » en fonction du statut ou des métiers des parents d’élèves, Sandra COUTY, mère de 2 enfants, témoigne aussi du danger des étiquettes. En effet, les cataloguer peut-être perturbant. Certains se sentent déclassés ou surclassés socialement.

Comment décoder dans les cours de récré, salles de classes ou cantines, si les liens d’amitié sont le fruit d’une sympathie naturelle ou un intérêt mué par son origine sociale ?

En tant que parents, il nous est parfois difficile de nous mettre à hauteur d’enfant. Mais nombre de jeunes diront plus tard, avoir eu le sentiment d’être surclassés ou déclassés, en fonction des établissements qu’ils fréquenteront et de l’attitude des professeurs tout au long de leur parcours scolaire. C’est un phénomène clivant que nous minimisons, cependant celui-ci peut être handicapant et provoquer des désordres psychologiques chez les esprits plus sensibles à la notion d’inégalité des chances et d’injustice sociale.

 

 

Avec humour, Sandra COUTY, répond invariablement à la question stigmatisante des professeurs de ses enfants : « Que faites-vous dans la vie ? » par : « Nous sommes à la recherche du bonheur ! »

Souvenons-nous de la réponse audacieuse du chanteur des Beatles, John Lennon, qui avait répondu à son prof : « Je veux être heureux ! »

John Lennon avait répondu à son prof : « Je veux être heureux ! »

 

Études longues ou études courtes ?

Tout d’abord les études longues ne sont pas gages de réussite sociale, professionnelle ou personnelle. De belles réussites et vocations existent hors des études générales ou grandes écoles. Comme nous le rappelle Sandra COUTY, « L’excellence ne se mesure pas en fonction des années d’études, c’est un état d’esprit ! » 

La jeune femme cite également la célèbre citation d’ Albert Einstein : « L’école devrait toujours avoir pour but de donner à ses élèves une personnalité harmonieuse, et non de les former en spécialistes. »

 

Steve Jobs, le créateur d’Apple n’avait pas de diplômes

 

Si le bonheur est d’avoir la passion pour métier, remettre du sens dans les vocations est une nécessité. Souvent les parents brossent une vision du monde du travail erronée, où les études courtes sont dénigrées et les filières technologiques ou professionnelles synonymes de « voie de garage ».

 

 

 Un dédain à peine affiché, créant un manque d’intérêt pour certaines professions mésestimées (coiffeurs, garagistes, esthéticiennes, peintres en bâtiments, maçons…). Le mythe entretient alors un manque de vision et d’intérêt pour des professions où de belles réussites sont pourtant possibles. La voie royale n’est pas forcément les études générales comme nous démontre les réussites de jeunes entrepreneurs qui ont appris leur métier grâce à l’apprentissage et qui développent maintenant leur entreprise en franchise ou en indépendant.

 

Xavier Niel, l’une des figures du CAC 40, entrepreneur qui a réussi hors des sentiers classiques

Bien évidemment, être son propre patron requiert des qualités et une discipline que le monde du salariat n’exige pas. Il est intéressant de souligner que notre système éducatif ne favorise pas le patronat. Bien au contraire, dès le plus jeune âge, les élèves sont conditionnés pour devenir de parfaits salariés.

Encore une fois, tout est question de personnalité, d’écoute et d’accompagnement dans le projet du jeune. Un projet d’avenir se construit pas à pas, entre les parents, l’enfant et le corps enseignant.

Pour éviter de « caser » son enfant dans un cursus généraliste, sorte de « fourre-tout », l’idéal est de lui demander son choix d’orientation et l’interroger sur son futur métier dès son entrée au collège.

Car, parfois obnubilés dans leurs projections, désirs ou peurs, les parents oublient le principal : l’enfant. Il a son mot à dire quant à l’avenir de son destin et ses envies !

Sandra COUTY est formelle sur la psychologie du jeune : « L’enfant doit kiffer, être heureux, sans pour autant avoir la pression de devoir briller aux yeux de ses parents ou d’incarner la relève. »

 

 

A l’inverse, lorsque les parents ne sont pas attentifs à l’éduction de leurs enfants, à leur épanouissement personnel, ils se rebellent et font des bêtises. C’est l’escalade d’expériences de plus en plus dangereuses pour montre à leurs parents qu’ils existent. Ces jeunes sont souvent mal dans leur peau. Ayons à l’esprit, que les enfants sont le miroir inconscient des parents. Par conséquent, les parents doivent prendre conscience que leurs enfants sont comme des éponges.

 

 

Quelles solutions proposer aux élèves et parents en difficultés scolaires ?

Le Centre Inspire-Respire est un lieu où les jeunes dès l’âge de 10 ans sont accompagnés personnellement sur des questions types : qui suis-je ?  Comment je fonctionne ? Quel est mon potentiel ? quel métier vais-je exercer ? quelles études me correspondraient le mieux ?

Il sauront comment gérer leur stress au collège, lycée ou université. Apprendre à avoir confiance dans ses capacités. Organiser son travail. Trouver la motivation dans les cours. Mettre en place de nouvelles stratégies d’apprentissage. Travailler sur des problèmes d’absentéisme, de décrochage scolaire, de phobie scolaire. Trouver un sens à son orientation. S’entrainer aux oraux…

Grâce au cadre du Centre Inspire-Respire, la place de l’enfant lui est réattribuée pour qu’il puisse s’exprimer. Construire sa vie future, selon ses aspirations, capacités, personnalité et potentialités. Sandra COUTY et son équipe sont attentifs et à l’écoute, pour accompagner parents et élèves, dans leur prise de décision.

 

L’accompagnement du Centre Inspire-Respire est comparable à un Motivateur Privé  ou à un Entraîneur Sportif. Dédié à la réussite professionnelle ou personnelle !

 

Dans un cadre bienveillant et confidentiel, Sandra COUTY (Responsable de la coordination du Pôle Orientation Scolaire et Professionnelle) accompagne les jeunes et les adultes en reconversion.

Contactez dès maintenant le Centre Inspire-Respire pour vous aider à identifier les potentialités et envies de votre enfant. Obtenez plus que des résultats scolaires !

 

 

 

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