Back

Épisode 4 : Festival de Cannes

Croisette et Boule à Facettes 

Pour ce 4ème épisode extrait du « Journal d’Esther », l’héroïne pénètre la volière dorée du cinéma, de l’influence et de la mode, pendant le Festival de Cannes. Soirées incandescentes, rencontres improvisées, coeurs palpitants…La Créatrice de Contenus Luxe et Lifestyle, Esther, provoque sa chance avec brio et se joue des conventions !

Par Estelle GUEÏ 📸©️Gilles Kyriacos et Jérôme Kyriacos

 

 

Pendant 11 jours La Croisette se transforme en immense tapis rouge, où à chaque coin de rues, boutiques, restaurants huppés ou lobby room d’hôtels, on peut croiser, à tout moment des personnalités. Quand on se balade dans les rues de Cannes, le choc est saisissant. C’est un ballet incroyable de robes longues, aux couleurs chatoyantes et aux finitions dignes des plus grands couturiers. Les silhouettes élégantes, aux chevelures satinées impeccablement brushées, sont rehaussées de bijoux en pierres précieuses. Même les touristes et les habitants de la station balnéaire se prêtent au jeu de la sape griffée et ultra-glamour. Les hommes arborent une allure fière dans leurs costumes noir, aux bras de leurs amies magnifiées par la magie du Festival de Cannes.

Jours et nuits, nous sommes au spectacle ! Le temps d’une semaine et demi, Cannes se transforme « en ville qui ne dort jamais ».

Une véritable fièvre contagieuse qui donne l’impression que chaque jour passé à Cannes est une éternelle fête où tout est possible !

 

Le soleil dore les peaux, les muscles sont saillants derrière les polos, les sourires ultra-brite embrassent la vie.

Tout semble possible. Aussi bien la rencontre impromptue avec un producteur ou réalisateur, qui flashe sur votre beauté énigmatique ou personnalité atypique.

Cette « fièvre contagieuse », se ressent dans les regards en alerte. Ces coups de d’œil lancés subrepticement par les quidams, lorsqu’ils croisent votre chemin, en robe de soirée à paillettes ou en smoking. « Est-ce une star ou pas ? »semble dire le regard affolé….

Une hésitation oculaire, révélatrice de votre potentiel célébrité, à l’aune de votre beauté.

Dans ces moments-là il ne faut pas faiblir, ni détourner le regard, mais s’amuser à jouer le jeu. À soutenir le regard de l’indiscret. Le jeu est grisant. Un brin mégalo, on se surprend alors à entretenir le mystère, en le gratifiant d’un sourire énigmatique. L’espace de quelques secondes les rôles se travestissent, laissant place au glitter, au glamour et à l’excentricité !

Comme un poisson dans l’eau, j’observe ces héros et héroïnes d’un jour, telles des Cendrillon parées de leurs plus beaux atours, jusqu’à ce que minuit retentisse…

Certains trouveront le spectacle too much, ou puéril, mais le Festival de Cannes apporte à nos cœurs et âmes émerveillées en quête de beau, des souvenirs impérissables. 

 

La mannequin Winnie Harlow au Festival de Cannes

 

Contrairement à l’atmosphère parisienne, sur la French Riviera, se faire des amis semble être un jeu d’enfants. Pas de ronds de jambes, mais de franches embrassades, ponctuées de « ce que tu es belle, qu’as-tu fait à ton visage ? » ou de chaudes recommandations bienveillantes pour passer à la boutique d’un tel ou untel.

Un esprit typiquement provincial et rafraîchissant qui au début m’interpelle. Serais-je devenue aussi froide et insensible après ces longues années passées à Paris, loin de ma province natale ? Au début, cette gentillesse naturelle, apparente bonhomie et inertie, me rebutait, me demandant ce qui se cachait sous cette bienveillance spontanée.

 

La mannequin Kayra et Esther

 

Seulement, après quelques jours passés à découvrir la région entre deux projections, soirées et red carpet, l’évidence s’impose, rendant obsolète cette maxime tant entendue dans la bouche des parisiens : « Dans le Sud on vous ouvre vite les bras, mais on les referme tout aussi rapidement ». Au contact des autochtones, il me paraît évident que la vérité est plus contrastée. Contrairement à la capitale, où les relations doivent être « utiles » ; où l’immédiateté est prônée comme preuve d’efficacité, au risque de faire un burn-outen province les rapports humains priment.

Les cœurs s’expriment aussi spontanément que la naissance d’un sourire. L’oreille se montre attentive et la parole est prête à distiller des mots bienveillants…On sent l’affect à fleur de peau, en dépit du décor de cinéma.

****

« J’adore la mode mais c’est tout ce que je déteste » Loïc PRIGENT

 Depuis mon arrivée à Cannes, j’ai repéré un des spots incontournables de la ville, où les influenceurs, créateurs de contenus, wannabe et autres beautiful people, s’installent pour souffler, pour se montrer ou pour s’inspirer, loin de l’effervescence de La Croisette. 

Tout au long du Festival, des événements sont proposés jours et nuits autour de la mode et du cinéma, notamment à L’hôtel Barrière du Gray d’Albion, au Pavillon Royal. Avec plaisir je reconnais à l’entrée de l’hôtel un immense photocall blanc et rouge, comportant le logo d’un organisateur d’événements de prestiges rencontrés à Paris, Les Royal Gentlemen.

A l’hôtel Barrière du Gray d’Albion pour l’événement Pavillon Royal, organisé par Les Royal Gentlemen à Cannes, avec le Styliste Thierry Pietu

 

Un célèbre duo déjanté de monégasques, qui avait organisé au Ritz, en marge de la Fashion Week de Paris, un défilé de mode réunissant la presse et les meilleurs couturiers de la capitale. Réputés de Paris à Monaco, le duo atypique enchante les réseaux sociaux avec leurs tenues aux couleurs vives et au style sartorial.

Curieuse, je me dirige vers leur show-room, où de nombreuses personnes se pressent, un verre de champagne ou de rosées à la mainL’ambiance est raffinée et les looks inspirants. Parmi les convives, je reconnais le styliste Thierry PIETU. Dans son costume noir à la veste cintrée et pailletée, Thierry fait sensation. Son sourire chaleureux est communicatif. A ma vue, ses yeux noisette s’éclairent, derrière ses lunettes à montures fines. Il se dirige vers moi pour me saluer :

–       Esther ! Comment vas-tu ? Tu es ici à Cannes pour combien de temps ? As-tu prévu de faire une Montée des Marches ? J’ai une robe fabuleuse qui t’irait à ravir !

–       Tu sais Thierry combien les places sont chères pour monter ce foutu red carpet ? Certains tueraient père et mère pour avoir leur quart d’heure de gloire comme disait Warhol !C’est peut-être pour cela que je n’arrive toujours pas à en avoir ! m’exclamais-je avec humour et en lui claquant la bise.

–       Reste un peu avec nous. Notre amie Nausica a prévu de me rejoindre. Elle ne va pas tarder.

Comme pour m’inciter à rester un peu plus longtemps, Thierry m’offre dans un ample mouvement élégant, une coupe de champagne : « C’est un signe. Elle n’attendait que toi :  Tchin ! » 

Le styliste Thiery Pietu et Esther à la Soirée Luxury Networking Billionaire Circle “I Success” à Super Cannes

 

Amusée, je trinque avec l’adorable styliste, Thierry PIETU, membre du 1er incubateur européen de upcycling et m’enquiert de ses nouveaux projets.

En pleine discussion, notre amie attachée de presse,  Nausica, exubérante comme à son habitude, nous rejoint tout sourire, auréolée de sa chevelure blonde. A ses côtés une femme plantureuse l’accompagne. ANNAH ROXXAH, une commerçante réputée, dont les 2 boutiques de luxe éponymes fournissent de magnifiques robes de soirées pour les événements de prestige : Le Grand Prix de Monaco, Le Festival de CannesL’amfAR ou encore le Rolex Monte-Carlo Masters….

Annah est un personnage incontournable sur La Croisette et du PAF. Ses « Private Relooking » ont fait sensation dans les émissions diffusées sur M6, Les Reines du Shopping . Dans ses bras, un chien au pelage noir et blanc, aux grands yeux tombants, me dévisage, sans aboyer. Je caresse son museau. Timidement, sa petite langue râpeuse me lèche la main.

–       On dirait qu’il t’adore déjà ! s’exclame Annah, Passe à ma boutique découvrir mes créations pendant ton séjour à Cannes. Je suis juste en face de Gucci.

Alors que je la remercie, Nausica nous informe qu’une soirée « ultra-select » aura lieu ce soir dans les hauteurs de Cannes, à la Villa Lys Palace, sponsorisée par la chaîne Fashion TV.

Ravie, je me souviens avoir glissé dans mon tote bag, la sublime robe noire et légère comme une plume de Darcie, la styliste de JENOLO STAR. Il me sera donc possible de troquer ma tenue casual et mes sneakers, contre un look plus glamour.

Pressée par le temps, j’ai fait l’impasse sur le maquillage et le lissage ce matin. Donc je serais auréolée de ma légendaire allure naturelle, pour me rendre à la soirée de ce soir !

« 15 Secondes chrono de projection, c’est clairement abusé ! »

Avant de nous enjailler à la soirée privée de la Villa, à Super Cannes, située près de Vallauris, dans les hauteurs du Quartier Californie, on se rend tous ensemble à la projection d’un teaser de film indien Kannappa, réalisée par l’acteur et producteur Mohan BABU, dans un cinéma de la ville.

Assise à côté de moi, la fondatrice de l’association Révélation des ÉtoilesAnastasia G, me présente son activité. Un tremplin international de carrière pour les artistes, les créateurs et les mannequins. Tout comme moi, elle vient de Paris et diversifie ses activités, autour de l’art, du business et de la mode avec Ifcarts et Le Bal des Étoiles. Dans la salle de cinéma aux sièges confortables, l’impatience se fait ressentir dans le public, déjà exaspéré par les 30 minutes de retard. Au bout de longues minutes une présentatrice nous présente un teaser ultra-violent de 15 secondes chrono. Autant dire qu’on ne voit rien à part de l’hémoglobine et des cris…Intitule de dire qu’on sort de la séance désappointée ! 

A la sortie de cette mini-projection on apprend alors que le cocktail est aussi annulé…

A la sortie de la projection du teaser avec Nausica, Anastasia, Thierry Pietu et Esther

La magie du Festival de Cannes, où nombre de pseudos producteurs tentent de faire le show juste pour les réseaux ou pour la fame

Qu’à cela ne tienne ! On prend le parti de nous amuser, pour mieux profiter de la soirée à la Villa où de nombreuses personnalités sont attendues selon les sources de Nausica.

A la sortie du cinéma, un ami DJ d’Anastasia, nous rejoint, Walid. Total look noir slim, en cuir et jean, lunettes de soleil sur les yeux, et petite pochette Vuitton assortie sous le bras, il nous salue chaleureusement.

 Je suis catastrophée, car la jolie robe noire est encore dans mon sac. Nausica me bouscule gentiment et m’enjoint à me changer rapidement dans les toilettes de l’hôtel Barrière Gray Albion, avant de prendre la route.

Heureusement spacieux et luxueux, cette astuce semble ravir de nombreuses jeunes femmes, qui se maquillent et se changent devant le grand miroir, sans pudeur. En deux-deux, je troque ma tenue casual pour la robe glamour de satin noir.

Le visage nude et le cheveu sauvage, je tente de discipliner ma tignasse brond.

Fin prête, Walid nous accompagne jusqu’à son bolide sportif allemand. Il est déjà 19h et la soirée commence à 20h. Direction Super Cannes dans les hauteurs où dominent les villas de stars et de milliardaires !

Direction la soirée « I Success » à la Villa de Lys !

 

Soirée Luxury Networking Billionaire Circle “I Success”

La route est pentue, la voiture de sport zigzague sur les routes sinueuses de Super Cannes. Après une vingtaine de minutes, se dresse enfin devant nous le magnifique Palais de Lys surplombant les hauteurs la ville. D’immenses grilles en fer forgé vert, protègent l’accès.

Au loin, le dernier tube de Beyoncé Texas Hold’Em résonne. Un responsable de la sécurité nous interpelle et nous demande le code de la soirée. DJ Wilde susurre le précieux sésame. Les portes du Paradis ou de l’Enfer s’ouvrent !

Face à nous, une Ferrari rutilante donne le ton des festivités en posant dans sa robe écarlate, près d’une fontaine, mitraillée par les flashs des convives et photographes.

Aucune place au doute : nous sommes bien dans une soirée estampillée Festival de Cannes !

La villa est entourée par un immense jardin paysagé et une cour centrale pavée, ourlée de verdure.

La demeure aux immenses colonnes blanches se détache dans le ciel, comme pour rappeler à ses visiteurs le privilège qu’ils ont de pénétrer dans un tel sanctuaire.

Près de l’imposante porte d’entrée, un photocall géant éclairé par des spots, est assiégé de toutes parts par les convives désireux d’immortaliser leur présence à la soirée. Les logos de la chaîne Fashion TV, du champagne D.Rock et d’autres marques prestigieuses, ressortent sur un fond noir, blanc et or.

Une influenceuse rentrée de Dubai répond aux questions des journalistes de M6

 

Devant, une jeune femme en robe sirène, couleurs rubis, répond aux questions des cameramen. Plus tard, un invité m’apprendra qu’il s’agissait d’une célèbre influenceuse venue de Dubaï et suivie par la chaîne M6 pour une émission qui sera diffusée en fin de semaine.

Une fois à l’intérieur de la Villa, la musique électro nous englobe et nous invite à chiller. L’intérieur est magnifié par de superbes bouquets de fleurs aux proportions démesurées. Des tableaux au style street-artpeints par l’artiste Coréenne, KANGHYEJEONG sont exposés.

 

Tableau de l’artiste Coréenne, KANGHYEJEONG 

 

En quête de fraîcheur, je me dirige à l’extérieur, vers la piscine. Toutes les femmes de la soirée ressemblent à d’immenses mannequins habillées en tenues de gala. Les hommes arborent des smokings ou un total look arty, savamment travaillé.

Soudain, une voix amplifiée par un micro, nous enjoint dans la langue de Shakespeare, à nous rassembler près de la piscine, pour la remise des Prix International Awards I Success.

Dans la foule d’happy few, je reconnais des visages amis. Ceux de l’animatrice TV Alicia Fall figure de proue des émission musicales de la chaîne du Groupe Canal + CStar et Gaby, une mannequin et correspondante de presse pour Elle Africa.

–       Alicia, Gabi ! Vous êtes magnifiques les filles ! Vous portez bien le jaune ! dis-je en les embrassant et en les serrant dans mes bras.

–       Ma Esther ! Quelle surprise…Tu es toujours là où on ne t’attend pas ! C’est incroyable…Comment tu fais ?

–       Tu sais, à défaut d’être grande, je me faufile partout. Même dans les soirées les plus privées, répondis-je en essayant de me hisser jusqu’à sa hauteur. The right woman, a the right place !  

Dans un même éclat de rires, on kiffe nos retrouvailles festives, avant de nous discipliner, pour écouter le speaker.

Face aux invités soudain devenus silencieux, il présente les actions d’une agence de communication I Success investie dans le développement artistique et économique d’hommes et de femmes aux personnalités inspirantes. 

 Pour mieux mettre en scène les mots galvanisants de son discours, à l’évocation des parcours et des embûches rencontrés par les entrepreneurs, quatre comédiens investissent les lieux et livrent un spectacle d’arts martiaux et de danse folklorique.

Pendant qu’ils se battent à l’épée, derrière eux, un écran projecteur diffuse des extraits de films. Les spectateurs sont subjugués par le spectacle mêlant histoire et dépassement de soi.

Pour clôturer la cérémonie de remise de prix l’acteur, George BURCEA, est invité par le speaker à prendre la parole. Son charisme naturel opère et galvanise les foules lorsqu’il s’exclame : « Dont forget that : you are also a successuful person. We are all successfull persons here ! »  Comme dans un meeting de leadership américain, son enthousiasme naturel est contagieux. L’acteur de Dampyr quitte la scène sous les applaudissements des convives.

Le speaker reprend le micro et introduit auprès du public une femme menue et parée d’un voile vert, Lujaina MOHSIN DARWISH. Avec émotion, elle présente les résultats concrets de ses dons qui ont permis de contribuer à un monde meilleur. L’émotion est à son comble.

 

Discours de la femme d’affaires et politique Lujaina MOHSIN DARWISH

Une centaine d’invités ont le privilège d’assister à la remise des prix « I Success » délivrés par la célèbre femme d’affaires et politique, Lujaina Mohsin Darwish.

Fille de l’homme d’affaires, Mohsin Haider Darwish, Lujaina s’est toujours battue pour contribuer à changer la mentalité dans les pays du Golfe (le Koweït, l’Irak, Bahreïn, Oman, le Qatar, l’Arabie Saoudite, le Yémen et les Émirats Arabes Unis) à l’égard des femmes d’affaires et à mieux respecter les femmes en général. 

Elle a notamment été l’une des deux premières femmes à être élue à l’Assemblée consultative dans les années 2000’s, avant de devenir la deuxième femme du monde arabe à diriger un club de football (le Sidab Football Club).

En parallèle de ses affaires, Lujaina Mohsin Darwish, a mené une carrière politique remarquable en tant que Présidente du Conseil de la Shura, avant de devenir Vice-Présidente de Mohsin Haider Darwish LLC. Aujourd’hui l’ancienne conférencière universitaire se distingue en qualité de membre du conseil d’administration de l’Al-Zahra College for Women.

Régulièrement, Lujaina Mohsin Darwish, figure dans les listes des femmes d’affaires arabes les plus puissantes publiées par Forbes.

Le Festival de Cannes c’est aussi la possibilité de réseauter dans les événements et soirées de prestige organisés en marge du Festival et de ressentir cette dynamique du business à l’échelle mondiale et du leadership. J’écoute avec attention son discours où elle partage au public sa vision entrepreneuriale. Une palette d’actions qui s’étend de l’industrie, au monde des arts, en passant par la recherche et l’empowerment.

Un moment fort, hautement fédérateur et stimulant !

 

Avec mes camarades, Alicia Fall (C Star) et Gabi (Elle Afrique) à la soirée Billionaires « I Success »

 

Mon côté Business Woman et GirlPower est ravie. La tête résonnant encore des paroles positives de Lujaina Mohsin Darwish, je tente de rejoindre à l’intérieur de la villa mon groupe d’amis dispatché. Près d’un généreux canapé d’angle en cuir, un couple m’interpelle. Je reconnais, le petit-fils de l’Empereur Bokassa, Jean-Barthélémy BOKASSA et son amie. Pourtant nouvellement débarquée dans la région, de nombreux visages me paraissent familiers, comme celui de l’artiste Davy Man avec qui j’avais sympathisé, quelques jours auparavant, lors d’un cocktail dinatoire sur le rooftop d’un hôtel de luxe, à Cannes. Avec chaleur et pétillance, on se prête tous les deux au jeu des selfies.

Au loin, un personnage énigmatique en costume noir et chemise impeccablement blanche, aux cheveux noirs gominés, m’observe derrière ses lunettes en verres fumées et aux montures noires imposantes. Sa silhouette et son allure en imposent.

D’un pas déterminé, l’inconnu se dirige vers moi et me décoche un sourire digne d’un film d’Hollywood. Pas forcément beau, sa physionomie dégage pourtant une certaine virilité et force tranquille.

Le producteur et scénariste italien Lorenzo Lello Carvelli et Esther

 

En anglais, nous échangeons quelques banalités sur la soirée et nos business respectifs, avant d’échanger nos cartes de visite. Autour de nous, je sens les regards concupiscents des autres hommes, malgré mon allure naturelle, complètement décalée, des autres femmes apprêtées.

Me savoir observée et éveiller l’intérêt de ces illustres inconnus m’excite.

Pour ne pas laisser paraître mon trouble, je me concentre sur la conversation avec Lorenzo LELLO CARVELLI. Producteur et scénariste italien, il organise une super soirée pour célébrer les 40 ans d’un film américain culte de Brian de Palma, à la Villa Crystal, dans les hauteurs de Cannes.

La Fièvre du Festival de Cannes est décidément contagieuse !

 

Le Festival de Cannes se vit aussi dans les soirées organisées à Super Cannes. Esther et le producteur-scénariste, Lorenzo Lello Carvelli, instigateur de la soirée Scarface à venir…

 

 

 

Post a Comment

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

error: Content is protected !!